Secteur de tutelle : Field Office
Lieu d'affectation: Kinshasa
Catégorie d'emplois: Éducation
Type de contrat : Personnel non permanent
Durée du contrat : De 1 à 6 mois
Recrutement ouvert à : Candidats externes
Clôture des candidatures (minuit heure de Paris) : 06-FEVRIER-2024
Valeurs fondamentales de l’UNESCO : Engagement envers l’Organisation, intégrité, respect de la diversité, professionnalisme
Seuls les candidats autorisés à travailler en République Démocratique du Congo peuvent postuler à ce poste.
I. Contexte et justification
La République démocratique du Congo met en œuvre, depuis 2016, la Stratégie Sectorielle de l’Education de la Formation – SSEF (2016-2025), une stratégie globale qui prend en compte tous les sous-secteurs de l’éducation et de la formation.
La SSEF a défini les principales instances de dialogue sectoriel comme suit :
• Groupe Thématique Education (GTE) avec pour mission d’examiner et valider les grandes options de politiques éducatives ;
• Comité de pilotage de la SSEF (COPIS) qui a la mission de valider les orientations, objectifs et réformes stratégiques ainsi que les plans d’action de la SSEF
• Comité de Concertation Sectoriel (CCS) dont la mission porte, entre autres, sur la coordination et l’harmonisation des actions de mise en œuvre des réformes sectorielles
• Comité de Concertation Thématique (CCT) avec pour mission l’examen des thématiques spécifiques à chaque sous-secteur de l’éducation.
• Comité Technique Provincial (CTP) qui est l’organe de concertation au niveau provincial
• Groupe technique de Travail (GTT) est un groupe ad hoc sur des questions spécifiques
• Secrétariat d’Appui et de Coordination du Secteur de l’Education (SPACE) qui travaille sur la facilitation et l’animation du dialogue sectoriel.
Le rapport diagnostic du secteur de l’éducation RESEN-RDC III révèle que l’opérationnalisation du cadre partenarial du secteur de l’éducation reste limitée et différents rapports sur la fonctionnalité de la coordination sectorielle ont recommandé que le dispositif de coordination et de dialogue sectoriel soit renforcé à travers une mise en synergie des appuis de différents partenaires.
Depuis mars 2021 et avec l’appui des partenaires, la RDC a pu franchir avec succès les différentes étapes pour l’obtention de ce nouveau financement du GPE, la plus importante étant la préparation d’un Pacte de partenariat –PP). Le Pacte doit servir d’ossature au programme visant à la transformation du système éducatif en portant la réforme transformationnelle sur laquelle le GLPE, s’est mis d’accord en RDC qui est celle de « Enseignants et enseignements de qualité » avec le postulat que cette priorité impactera la qualité de l’ensemble du système et favorisera l’atteinte des autres priorités.
Concernant les facteurs favorables, l’analyse pays et le rapport du GCTI s’accordent sur le degré de priorité « élevée » de tous les quatre facteurs favorables à la transformation du système en RDC. Cela signifie de les traiter afin de permettre d’enclencher les transformations substantielles et durables préconisées par la réforme relative aux enseignants et à la qualité des enseignements.
Avant d’entamer la mise en œuvre de cette réforme, le gouvernement et ses partenaires ont convenu, à travers un autre financement du GPE, d’éliminer certaines faiblesses de capacités constatées pendant la mise en œuvre de la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025. Tel que suggéré par le rapport diagnostic RESEN -RDC III et la Revue sectorielle à mi-parcours d’octobre 2022, le renforcement des capacités du système (SCG) s’avère crucial. Ainsi, l’UNESCO a été désignée comme agent partenaire du guichet SCG qui devra porter sur le renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’éducation et de la formation ainsi que la coordination et le dialogue sectoriels.
Les interventions et les activités financées à travers le guichet de renforcement des capacités sont complémentaires au financement sur la transformation du système (STG) et portent donc sur les quatre facteurs favorables que sont : i) l’existence de données et éléments probants, ii) une planification, d’une politique et de suivi sectoriels intégrant la notion de genre, iii) la coordination sectorielle, iv) le volume, l’équité et l’efficacité des dépenses publiques nationales consacrées à l’éducation.
C’est dans ce contexte que le Bureau de l’UNESCO en RDC compte solliciter l’appui d’un expert afin de contribuer à faire fonctionner efficacement un mécanisme pérenne de facilitation du dialogue sur les politiques publiques en matière d’éducation.
II. Description des prestations du consultant
Sous l’autorité du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO à Kinshasa, la supervision directe du Spécialiste de l’éducation du Bureau de Kinshasa et en étroite collaboration avec le SPACE, l’expert/e – consultant/e contribuera à la mise en œuvre des activités du projet GPE/SCG dans ses volets renforcement de la coordination et du dialogue sectoriels.
Plus concrètement le consultant exercera les fonctions suivantes :
• Appui consultant international à l’analyse organisationnelle et institutionnelle des instances et mécanismes de pilotage (COPIL, GTE), de coordination (GTE, CCS, SPACE, CCT, CTP, Conseil d’Administration des EES) et de la mise en œuvre et de suivi de la SSEF (GTE, SPACE, DEP et Directions des statistiques, Dispositifs d’assurance qualité, etc.) ;
• Appui au suivi et à l'évaluation de la mise en œuvre des activités et l’élaboration des rapports d’activités pour faciliter les activités liées à la coordination et dialogue sectoriels notamment les réunions des organes de pilotage et de coordination (GTE, CCS, CCT, CTP).
Éducation :
• Un diplôme universitaire de niveau Master ou équivalent dans le domaine de l’éducation, de l’économie, des sciences politiques ou tout autre domaine pertinent des sciences sociales
Expérience professionnelle :
Le Consultant fera figurer dans son offre la description des tâches. L’offre technique du Consultant devra préciser comment les compétences des cadres des ministères seront renforcées. En outre, le consultant recruté doit avoir les capacités en pilotage et en gestion des systèmes éducatifs avec une expérience avérée et disposant des qualifications ci-après :
• Au moins 10 ans d’expérience dans les domaines de l’analyse, la planification, et la gestion des projets et programmes d’éducation en RDC. Une expérience acquise au niveau international constitue un atout ;
• Expérience avérée dans les domaines d’élaboration des programmes, d’assistance technique, de coordination et dialogue sectoriels, et de suivi-évaluation des programmes d’éducation;
• Avoir travaillé à la production (rédaction ou accompagnement à la production) de plans sectoriels portant sur le diagnostic ou l’évaluation des systèmes éducatifs.
• Avoir une bonne expérience dans l’accompagnement des pays dans la mise en œuvre de plans sectoriels de l’éducation.
• Avoir une bonne connaissance des problématiques de l’éducation de la RDC ;
• Avoir une bonne connaissance et compréhension des enjeux liés au développement du système éducatif et des politiques éducatives de la RDC ;
• Avoir une très bonne capacité d’analyse, de synthèse et de communication (écrite et orale) en français.
• Avoir un esprit d’équipe et des aptitudes à travailler avec plusieurs personnes de compétences variées ;
• Expertise quantitative pour la mise en forme et l’analyse des données ;
• Une expérience préalable de travail avec un ministère de la RDC.
• Parfaite maîtrise de la langue française (langue de rédaction du rapport) et une bonne capacité d’écoute, de communication et d’animation ;
Qualifications souhaitables :
Education
• Un diplôme universitaire supérieur Ph. D ou équivalent dans un domaine pertinent pour l'analyse des politiques éducatives, comme les politiques publiques, la sociologie de l'éducation ou l'économie de l'éducation.
• Une formation professionnelle certifiée dans les domaines du diagnostic sectoriel, de l’analyse des politiques éducatives, de la planification ou du financement de l’éducation.
Savoir-faire et compétences
• Expérience confirmée dans la coordination et dialogue sectoriels, l’analyse des politiques éducatives, la planification ou du financement de l’éducation.
• Expérience professionnelle dans le système des Nations Unies ou dans d'autres organisations internationales dans le domaine de l'éducation.
• Capacité à utiliser des approches fondées sur des données/preuves pour entreprendre l’analyse des politiques et la coordination sectorielle.
NB. Les candidatures féminines sont appréciées.
Langue :
• Excellente connaissance du français et bonne connaissance de l’anglais.
Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l'UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.
L'évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu'un entretien basé sur les compétences.
L'UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l'évaluation des candidats.
Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l'étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.
L’UNESCO rappelle que la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de harcèlement. L’UNESCO s’est engagée à atteindre et à maintenir une répartition géographique équitable et diversifiée, ainsi que la parité des genres parmi les membres de son personnel dans toutes les catégories et à tous les niveaux. En outre, l’UNESCO est résolue à atteindre une diversité de personnel sur le plan du genre, de la nationalité et de la culture. Les candidatures de ressortissants d’États membres non et sous-représentés (veuillez cliquer ici pour la dernière mise à jour) sont particulièrement bienvenues et vivement encouragées. Les personnes issues de groupes minoritaires et de groupes autochtones, ainsi que les personnes handicapées, sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus grande confidentialité. Une mobilité mondiale est requise pour les membres du personnel nommés sur des postes internationaux.
L’UNESCO ne prend de frais à aucune étape du recrutement.