Result of ServiceRéalisation efficace et dans les délais de tous les résultats et produits (« outcomes and outputs ») du projet dans les limites du budget disponible, grâce à un renforcement des orientations techniques, à une amélioration des capacités de mise en œuvre et à une meilleure assurance qualité, notamment grâce à une unité de gestion de projet compétente, motivée et fonctionnant efficacement. Work LocationDjibouti Expected duration24 mois Duties and ResponsibilitiesCadre organisationnel ONU Environnement est la principale autorité mondiale en matière d'environnement. Elle définit l'agenda environnemental mondial, promeut la mise en œuvre cohérente de la dimension environnementale du développement durable au sein du système des Nations unies et défend avec autorité l'environnement mondial. Son mandat consiste à coordonner l'élaboration d'un consensus sur les politiques environnementales en surveillant l'environnement mondial et en portant les questions émergentes à l'attention des gouvernements et de la communauté internationale pour qu'ils prennent des mesures. La division des écosystèmes d'ONU Environnement travaille avec des partenaires internationaux et nationaux, en fournissant une assistance technique et un développement des capacités pour la mise en œuvre de la politique environnementale, et en renforçant la capacité de gestion environnementale des pays en développement et des pays à économie en transition. Contexte La République de Djibouti est un petit pays de 23 180 km2, situé dans la Corne de l'Afrique. Elle est bordée par le Somaliland au sud, l'Éthiopie au sud-ouest, l'Érythrée au nord, et la mer Rouge et le golfe d'Aden à l'est. Le littoral du pays s'étend sur 314 km et l'intérieur des terres est principalement constitué de plateaux, de plaines et de hauts plateaux. La chaîne de montagnes la plus élevée du pays, Mousa Ali, culmine à 2028 m. La République de Djibouti est fortement exposée au phénomène de sécheresse et de désertification, et est déjà affectée par le changement climatique avec des impacts tels que l'augmentation des températures, les sécheresses et des inondations plus sévères et plus fréquentes. À Djibouti, les régions de Dikhil et de Tadjourah sont particulièrement vulnérables au changement climatique, ce qui menace les processus de développement socio-économique dans deux zones qui ont un fort potentiel pour stimuler le processus de développement du pays. Ce projet du LDCF « Planification et mise en œuvre de l'adaptation basée sur les écosystèmes (EbA) dans les régions de Dikhil et Tadjourah à Djibouti », d'une durée de 72 mois, devrait s'achever en septembre 2028. Le projet vise à répondre au niveau élevé de vulnérabilité au changement climatique des communautés d'As Eyla et de Tadjourah-Ville. Pour ce faire, le projet vise à combiner un mélange de solutions vertes et d'infrastructures grises avec la promotion d'activités résilientes au climat, afin de restaurer les écosystèmes déjà dégradés et d'améliorer l'accès aux services de base, tout en réduisant les pressions et les stress existants afin d'éviter une dégradation supplémentaire des écosystèmes. Les écosystèmes restaurés fourniront aux populations de Dikhil et de Tadjourah des services essentiels à leur survie et à leur bien-être, en particulier dans le contexte du changement climatique. En outre, les autorités locales des deux régions bénéficieront d'un soutien et d'un renforcement des capacités pour la planification de l'adaptation dans les secteurs clés. De nouvelles connaissances sur l'adaptation - en particulier l'EbA - seront générées pour constituer une base de données qui pourra informer les politiques ainsi que les futurs projets et initiatives de développement. Le projet est structuré en trois composantes principales : Composante 1 : Résilience aux sécheresses et aux inondations dans les zones rurales de la région de Dikhil Dans le cadre de cette composante, le projet réduira les risques d'inondation et améliorera l'accès à l'eau, grâce à une combinaison d'infrastructures vertes et grises. Au moins 60 jardins d'As Eyla seront réhabilités pour améliorer l'accès à l'eau, et l'oued Gobaad sera renforcé par des déversoirs, des murs en gabion et le reboisement sur 100 ha. En outre, 213 ménages ruraux des plaines de Gobaad et de Hanle seront habilités à mettre en œuvre une agriculture résiliente au climat (ARC) et à vendre leurs produits sur les marchés nationaux et régionaux. L'agriculture résiliente au climat, ainsi que le soutien à des activités économiques alternatives, réduiront la pression existante sur les écosystèmes des oueds. Le bois de chauffage et le fourrage seront disponibles de manière durable, tandis que les sources de revenus seront diversifiées - en particulier pour les femmes - afin d'accroître la résilience climatique de la population de Dikhil. Composante 2 : Résilience aux inondations à Tadjourah Ville. Dans le cadre de cette composante, la vulnérabilité aux inondations des 20 000 personnes vivant à Tadjourah-Ville sera considérablement réduite. Cet objectif sera atteint grâce à la construction d'infrastructures clés pour renforcer l'oued Badouli, ainsi qu'au reboisement de 50 hectares de berges dégradées de l'oued à Tadjourah. En outre, au moins 200 ménages bénéficieront de nouvelles activités économiques résistantes au climat, tandis que l'accès au fourrage et au charbon de bois durables sera amélioré. Les activités économiques alternatives qui profitent aux femmes seront particulièrement encouragées par le projet. Cela permettra également de réduire les pressions exercées sur les écosystèmes des oueds par le surpâturage sur les berges. L'ARC, qui se concentre sur la production de fourrage, sera également mis en œuvre à la périphérie de Tadjourah-Ville (sur les sites du projet FEM LDCF 2) pour augmenter la disponibilité locale de fourrage, tout en améliorant les moyens de subsistance de ces communautés. Composante 3 : Renforcement des capacités, des connaissances et de la sensibilisation Ce volet est essentiel pour assurer la durabilité à long terme, l'impact et la reproduction des interventions du projet et pour continuer à s'attaquer aux principaux facteurs de dégradation des écosystèmes à Dikhil et Tadjourah. Dans le cadre de ce volet, des évaluations et des cartes des risques multisectoriels seront produites pour informer le développement de plans d'adaptation locaux. Ces plans seront alignés sur le plan de développement existant de Dikhil et de Tadjourah, ce qui renforcera leur résistance au climat. À Tadjourah, par exemple, le plan veillera à ce que les nouvelles implantations se fassent en dehors des berges fragiles des oueds, qui restent protégées. Pour garantir la capacité technique et financière de mise en œuvre de ces plans, les membres du personnel des conseils régionaux de Dikhil et de Tadjourah seront formés et une étude financière sera réalisée pour identifier les possibilités de financement climatique à Djibouti. En outre, la composante 3 générera une connaissance factuelle des avantages, des leçons apprises et des meilleures pratiques pour l'EbA dans l'écosystème de l'oued de Djibouti. Une analyse d'évaluation de l'écosystème sera mise en œuvre dans les zones de projet, et les membres du personnel du ministère de l'environnement et du développement durable (MEDD) seront formés à l'approche de suivi et d'évaluation pour les projets liés à l'EbA. L'approche du projet sera étendue en lançant des campagnes de sensibilisation ciblées sur les biens et services des écosystèmes des oueds pour l'adaptation au changement climatique, et en sensibilisant et formant d'autres régions de Djibouti à la mise en œuvre d'une approche similaire du développement local, résistante au climat. Les régions de Tadjourah et de Dikhil comptent respectivement 102 329 habitants, dont 48 094 femmes, et 104 977 habitants, dont 49 339 femmes. Ils seront les bénéficiaires directs de ce projet. Dans ces régions, les interventions d'adaptation telles que les infrastructures grises, la plantation d'espèces d'arbres locales, la diversification des moyens de subsistance et l'agriculture résistante à la sécheresse apporteront de nombreux avantages tangibles, notamment : i) la protection contre les événements climatiques extrêmes ; ii) la réduction de l'érosion des sols ; iii) l'amélioration et le maintien de la qualité de l'eau ; iv) l'augmentation de l'approvisionnement en eau par l'augmentation de l'infiltration et la promotion de la conservation de l'eau ; et vi) l'amélioration de la sécurité alimentaire. En outre, les communautés de Dikhil et de Tadjourah devraient acquérir une meilleure compréhension de l'EbA et des avantages des écosystèmes d'oueds protégés et restaurés. Leur processus de planification de l'adaptation locale sera également rendu résistant au climat, grâce à la production de connaissances liées à l'adaptation, au renforcement des capacités des autorités régionales et à l'élaboration de plans d'adaptation locaux. L'entité d'exécution du projet est le Ministère de l'environnement et le développement durable (MEDD), via la Direction générale pour la Communication, de la Planification, de Suivi-Evaluation et des Archives (DGCA). Le projet travaille en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture, le ministère de l'Eau et les conseils régionaux des provinces de Dikhil et de Tadjourah. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) est l'agence de mise en œuvre du FEM pour ce projet. L'Unité de Gestion de Projet (UGP) est située et travaille administrativement sous la supervision de la DG Communication, Planification, Suivi-évaluation et des Archives du MEDD et leur rendra compte. L'UGP est composée d'un chef de projet qui dirige l'UGP, d'un responsable financier, d'un responsable du suivi et des rapports/évaluations, d'un assistant administratif et d'un consultant en communication. Le chef de projet rend compte au directeur du projet, qui est le directeur de la communication, de la planification, du suivi, de l'évaluation et des archives (directeur général de la communication, de la planification, du suivi, de l'évaluation et des archives) (MEDD). Le coût pour la Caisse du FEM est de 8 925 000 USD pour la durée du projet. Tâches et responsabilités spécifiques Sous la supervision générale du spécialiste du projet d'adaptation en Afrique du FEM/FVC du PNUE et en étroite coordination avec le chef de projet et le directeur national du projet, le CTP assumera les tâches suivantes : A Responsabilités en matière de conseil technique • Fournir des conseils stratégiques et opérationnels afin de garantir que les composantes techniques du projet soient mises en œuvre conformément aux meilleures pratiques internationales et aux méthodologies EbA. • Examiner, rédiger et assurer la qualité de tous les termes de référence et livrables techniques produits par les consultants, les partenaires de mise en œuvre et les sous-traitants. • Fournir des conseils sur l'intégration de la dimension de genre, les mesures de sauvegarde environnementales et sociales, ainsi que les interventions en matière d'infrastructures et de moyens de subsistance résilients au changement climatique, en particulier dans les zones arides et semi-arides. • Veiller à ce que tous les résultats du projet, y compris les études, les évaluations, les supports de formation et les documents stratégiques, soient techniquement solides, sensibles au genre et conformes aux priorités nationales. • Soutenir la documentation et la diffusion des lessons apprises, des meilleures pratiques et des produits de connaissance. B Responsabilités en matière de conseil en gestion de projet • Apporter une contribution technique aux plans de travail annuels et semestriels, aux plans d'approvisionnement et aux budgets, en veillant à la cohérence avec le cadre de résultats. • Soutenir la préparation et la révision des rapports PIR, HYR, des mises à jour destinées aux donateurs et des documents destinés au comité de pilotage. • Tenir à jour un registre mensuel des problèmes et des risques, en identifiant les obstacles émergents à la mise en œuvre, les risques associés et les mesures d'atténuation recommandées, et le partager avec l'unité de gestion du projet et le PNUE. • Soutenir une gestion adaptative fondée sur des données de suivi et d'évaluation en temps réel et sur des observations sur le terrain. • Participer à des réunions de coordination régulières avec l'unité de gestion du projet et les homologues nationaux, et fournir des notes d'information techniques et des notes stratégiques selon les besoins. • Contribuer à l'organisation et à la documentation des réunions du comité pilotage du projet (PSC) et veiller à la cohérence entre les interventions du projet et les programmes plus larges du gouvernement ou des bailleurs de fonds. C Renforcement des capacités et coordination • Encadrer et soutenir le chef de projet et l'équipe UGP dans le renforcement des compétences en matière de supervision technique et de gestion opérationnelle. • Renforcer les capacités des parties prenantes nationales en matière d'adaptation au changement climatique et de mise en œuvre de l'EbA grâce à un accompagnement continu, à des retours d'information et à l'examen des résultats techniques. • Soutenir l'identification de partenaires de cofinancement potentiels et les possibilités d'alignement avec des initiatives complémentaires. • Assurer la représentation technique du projet lors des événements pertinents de coordination et de partage des connaissances. Ligne hiérarchique Le CTP rendra compte à la chef de l'unité Adaptation au changement climatique, Jessica Troni (PNUE), en collaboration avec le spécialiste du projet d'adaptation en Afrique du FEM/FVC (PNUE) avec un accompagnement quotidien du directeur national du projet. Qualifications/special skillsDiplôme universitaire supérieur (maîtrise ou doctorat) en sciences de l'environnement, gestion des ressources naturelles, gestion des terres arides, agriculture, gestion des ressources en eau, adaptation au changement climatique ou dans un domaine connexe est requis. Au moins 7 ans d'expérience professionnelle, dont au moins 5 ans dans la mise en œuvre de projets d'adaptation au changement climatique sont requis. Une expérience avérée en matière de coordination technique et de renforcement des capacités institutionnelles est requise. Une expérience avérée en matière de planification, de suivi et de reporting de projets est requise. Une expérience préalable dans le cadre de projets financés par le FEM ou d'approches d'adaptation fondées sur les écosystèmes est un atout. Une expérience professionnelle dans les écosystèmes arides et semi-arides, idéalement dans la Corne de l'Afrique, est un atout. Une expérience dans l'application de programmes tenant compte des questions de genre et de mesures de sauvegarde environnementales/sociales constitue un atout. LanguagesLa maîtrise du français et de l'anglais (écrit et parlé) est requise. Additional InformationNot available. No FeeTHE UNITED NATIONS DOES NOT CHARGE A FEE AT ANY STAGE OF THE RECRUITMENT PROCESS (APPLICATION, INTERVIEW MEETING, PROCESSING, OR TRAINING). THE UNITED NATIONS DOES NOT CONCERN ITSELF WITH INFORMATION ON APPLICANTS’ BANK ACCOUNTS.

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