ALIMA AU NIGER
ALIMA intervient au Niger depuis juillet 2009, en collaboration avec l’ONG médicale nigérienne BEFEN (Bien Etre de la Femme et de l’Enfant au Niger). En quelques années, BEFEN est devenu un acteur majeur parmi les ONG médicales nationales et internationales au Niger. Ensemble, ALIMA/BEFEN gèrent :
ALIMA/BEFEN interviennent dans le district de Mirriah depuis 2009 et dans le district de Dakoro depuis 2012. L’objectif du programme est de réduire la mortalité infanto-juvénile dans les 2 districts sanitaires à forte prévalence de malnutrition aigüe sévère (MAS) et de paludisme. Il consiste donc à renforcer l’accès à la prise en charge de la MAS et aux soins de santé préventifs et curatifs pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes. ALIMA/BEFEN s’inscrivent dans une logique de désengagement progressif des Centres de Récupération Nutritionnelle Ambulatoire pour Sévères (CRENAS) en fonction de leurs ressources et capacités afin que les activités soient reprises par les autorités sanitaires.
En 2017, ALIMA/BEFEN appuient 12 CRENAS à Dakoro pour la prise en charge de la MAS, ainsi que l’hôpital de district pour les cas de MAS avec complications et le service de pédiatrie. Au Nord du district, une clinique mobile permet d’assurer les soins de santé maternelle et primaire dans les zones de désert sanitaire peuplées essentiellement de populations nomades.
A Mirriah, ALIMA/BEFEN appuient 14 CRENAS ainsi que l’hôpital de district pour les cas de MAS avec complications et les cas pédiatriques.
L’approche PB-mère a été développée au Niger par les équipes d’ALIMA. Entre mars 2013 et avril 2014, une étude financée par l’UNICEF a été menée sur deux aires de santé du district de Mirriah. Elle visait à déterminer la faisabilité du dépistage de la MAS par les mères en mesurant le périmètre brachial de leurs enfants et ainsi à les dépister plus tôt. Les résultats ont été très positifs, avec un dépistage plus efficace et moins coûteux par les mères que par les relais communautaires. En 2015, l’approche PB-mères a été étendue aux 8 aires de santé du projet « 1 000 jours », permettant de former près de 30 000 mères/gardiennes d’enfants et volontaires. En outre, chaque femme accompagnant un enfant admis au Centre de Récupération et d’éducation Nutritionnelle Intensif avec complication (CRENI) ou en pédiatrie, à Mirriah et à Dakoro, a été formée au dépistage à l’aide du ruban PB.
Un projet de recherche « 1 000 jours » était mis en œuvre dans 8 aires de santé du district de Mirriah. Il vise à mettre en œuvre un paquet complet de soins préventifs à haut impact (CPS, PEV, supplémentation nutritionnelle, etc.) et curatifs lors des 1 000 premiers jours de l’enfant, soit depuis sa conception jusqu’à ses 2 ans. Le suivi médical du couple mère/enfant est ainsi assuré au cours de la période où l’enfant est le plus vulnérable à la malnutrition et aux pathologies courantes. Menée en partenariat avec l’INSERM de Bordeaux pour la composante recherche, l’étude doit démontrer la faisabilité d’un tel mode opératoire dans un contexte de crise nutritionnelle chronique et de ressources limitées, l’acceptabilité par les usagers et les effets bénéfiques pour la santé de l’enfant.
Le projet dit « Santé Nomade » a démarré en octobre 2015 par l’ouverture d’une base ALIMA dans le district de Tchintabaraden. Il vise à améliorer l’accès aux soins de santé primaires et secondaires pour les populations nomades et géographiquement dispersées dans le district de Tchintabaraden, région de Tahoua. Les activités médicales ont débuté en mars 2016, et s’articulent autour de trois axes : la santé de la reproduction, la prise en charge intégrée communautaire et clinique des maladies de l’enfant, et la chirurgie foraine (générale et ophtalmique). Le projet vise à tenir compte des spécificités des populations nomades et géographiquement dispersées, en mettant en place des cliniques mobiles ou des consultations téléphoniques grâces aux relais communautaires. Un fort accent sur les stratégies communautaires est ainsi mis en place.
C’est dans le cadre de ce projet qu’ALIMA a identifié en septembre 2016 les premiers cas de l’épidémie de la Fièvre de la Vallée du Rift. Le cœur de l’épidémie se situait dans le département de Tchintabaraden, dans la région de Tahoua. ALIMA est intervenue dès l’apparition des premiers malades en ouvrant un centre de traitement gratuit au sein de l’hôpital de Tchintabaraden. ALIMA a également organisé les références depuis les structures périphériques, assuré la formation du personnel médical et paramédical, et doté les cases de santé de kits de stabilisation. ALIMA a pris en charge 346 cas sur les 399 cas déclarés dans le pays de Fièvre de la Vallée du Rift et a sensibilisé 57 760 personnes sur les modes de transmission de la maladie, ses symptômes et les moyens de protection.
Ces actions ont permis d’endiguer l’épidémie de Fièvre de la Vallée du Rift dont la fin a été officiellement déclarée le 14 février 2017.
En 2019, dans l’ensemble du pays, 2,3 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire et la plupart d’entre elles se trouvent dans la zone des trois frontières (régions situées à la jonction du Mali, du Niger et du Burkina Faso), en particulier dans la région de Tillabéri (408 600 personnes) et la région de Tahoua (308 425 personnes) - dont 182 114 à Tillabéri et 216 349 à Tahoua en besoin d’assistance sanitaire urgente. C’est dans ce contexte qu’ALIMA a décidé d’opérer en mettant en place les équipes de Cliniques Mobiles afin de venir en aide à toute cette population.
A Maradi, depuis le mois de mai 2019, dans le nord-ouest du Nigéria, plus précisément dans les Etats de Sokoto, l’insécurité due à la présence de groupes armés non étatiques, s’en prenant aux biens et aux civils, a provoqué des mouvements de populations en direction du Niger. De multiples incidents ont été perpétrés (meurtres, kidnappings contre rançon, viols, pillages, extorsions des biens etc.) à l’encontre des populations d’une quarantaine de villages, poussant ainsi 60 000 nigérians à se réfugier dans les départements de Guidam-Roumdji et Madarounfa (DS Maradi) entre mai et juillet 2019. ALIMA, fidèle à ses engagements, est intervenu avec une grande expertise et en urgence pour apporter de l’aide médicale aux déplacés et réfugiés dans les aires de santé de Guidam-Roumdji, Souloulou, Tiadi et Dan Kano.
Au Niger, les projets ALIMA/BEFEN sont financés par ECHO, BHA, AFD, GATES, ELRAH, UNICEF, Food For Peace, GIVEWELL, UNITAID.
LIEU DU POSTE : Niamey, Niger (Consortium BEFEN/ALIMA)
LIENS FONCTIONNELS ET HIERARCHIQUES
PROTECTION DES BÉNÉFICIAIRES ET DES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ
Niveau 3 : Dans le cadre de ses fonctions, le ou la titulaire du poste sera amené·e à visiter les programmes et être en contact avec des enfants ou/et des adultes vulnérables. Par conséquent, la vérification du casier judiciaire ou la présentation d'un certificat de bonne vie et mœurs sera nécessaire. Dans les situations où l’impossibilité de fournir un casier judiciaire ou un certificat de bonne vie et mœurs est constatée, une déclaration sur l’honneur sera demandée.
MISSION PRINCIPALE :
Le·la Coordinateur.trice Logistique a pour rôle de garantir le support technique et logistique des missions, la pertinence et la cohérence des programmes en termes logistiques. Bien que basé.e en capitale, le·la Coordinateur.trice Logistique est avant tout un acteur de terrain. Ainsi, il·elle y passera au moins 50% de son temps afin de participer activement à l’ouverture et au développement de nos programmes, de former et d’encadrer les logisticien·ne·s de terrain, de veiller à l’application des politiques ainsi qu’à l’utilisation des techniques et des équipements les plus appropriés.
Il·elle doit s’assurer que toutes les activités logistiques supports aux programmes respectent les procédures détaillées dans le TVE (Tableau Engagement des Dépenses). Il·elle s’assure que la mission s'inscrive dans une démarche environnementale dans le cadre de ses attributions.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
Participe à l’élaboration des proposal, des concept notes des projets sur la mission :
Analyse, définit et ajuste les moyens logistiques de la mission
Recueil de données :
Analyse, interprète et définit la stratégie logistique de la mission :
Met en œuvre les programmes ALIMA
Représentation :
Contribue à l’organisation des projets :
Gestion de la sécurité :
Communication et vie d’équipe :
Respect des procédures :
Assure la gestion financière logistique du programme :
Garantit la qualité des dossiers d’approvisionnement sur la base du TVE des différents sites de la mission par la formation des équipes, en mettant un accent sur la rigueur du respect des procédures ;
Veille à l’application des procédures et outils adéquats à l'exécution des chantiers techniques : construction, WASH ;
Définit les implications logistiques dans les « proposal » (besoin, coût, planning, procédures, dérogation éventuelle).
Objectifs spécifiques :
Encadrement et animation d’équipe :
Mise en œuvre des mesures de prévention contre les abus de pouvoir, les violences sexistes et sexuelles :
Responsabilité environnementale au sein du département logistique et de la mission :
COMPETENCES ET EXPERIENCES
Expériences :
Qualités du candidat :
Langues :
CONDITIONS
Durée et type de contrat : CDD de 6 mois, avec possibilité de renouvellement selon la disponibilité des fonds
Prise de poste : ASAP
Salaire : Selon grille salariale ALIMA + expérience + perdiem
ALIMA prend en charge :
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