Prière noter que toutes les offres (propositions technique et financière, copies des diplômes, etc.) dûment signées doivent impérativement être envoyées à l’adresse e-mail mali.procurement@undp.org avec mention de la référence et intitulé du dossier. Votre proposition devra être reçue au plus tard le jeudi 16 avril 2020 à 17H00 précises.
Ce projet a été initialement conçu pour être une composante d'un programme plus large de développement intitulé « Promouvoir la production agricole au Mali » (PAPAM) avec un budget total estimé de 160 millions de dollars à être répartie entre 2010 et 2016/7. Il fait également partie du Programme d'investissement stratégique FEM-4, où divers organismes du FEM ont fourni des fonds à partir de sources multiples pour améliorer la Gestion Durable des Terres (GDT) dans les pays bénéficiaires en Afrique, dont le Mali. Une grande partie du programme de PAPAM au Mali se compose d'un chef de file de l'investissement agricole par la Banque mondiale, qui comprend un mélange de prêts par l'IDA et le FIDA, des subventions de la CE, les investissements du gouvernement dans le secteur agricole, ainsi que le financement du FEM exécutés par la Banque mondiale ($ 6,2 millions) et le PNUD ($ 1,9 millions). Bien que relativement petit, la partie du programme du FEM est important. Interventions du FEM de la Banque Mondiale et du PNUD se complètent mutuellement et se concentrent sur la promotion de la Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) des pratiques dans les systèmes de production ciblés et sur l'engagement du Ministère de l'Environnement, de l’Eau et de l'Assainissement dans l'amélioration et le suivi de la durabilité des systèmes agricoles et pratiques. En raison de la crise politique au Mali, la mise en œuvre du programme PAPAM a connu des retards. Cette question sera abordée lors de la mise en œuvre du programme dans un contexte post-conflit, étant donné que les investissements dans le développement agricole sont nécessaires.
Le Programme de PAPAM est structuré autour de trois composantes :
A travers deux résultats importants, ce projet PNUD-FEM contribuera spécifiquement aux composantes 1 et 3 du PAPAM comme suit : [Résultat du PNUD-FEM 1] Renforcer les capacités des organisations de producteurs (OP) et les prestataires de services (au titre du programme PAPAM Sous-composante 1.2) ; et [Résultat du PNUD-FEM 2] Assurer le suivi et l'évaluation sectorielle (PAPAM sous-composantes 3.2 et 3.4).
La stratégie du projet est de s'attaquer aux facteurs de la dégradation des Terres et des ressources naturelles à travers une approche de l'élimination des obstacles. Le choix des résultats et des sites de co-soutenir les objectifs généraux du programme de PAPAM. Compte tenu du budget limité alloué à la composante du PNUD-FEM du PAPAM, ce projet aura une portée limitée sur le terrain. Pour pallier cela, il mettra l'accent sur la valeur ajoutée que le renforcement des capacités des OP et à assurer les conditions propices à la diffusion de l'innovation dans les pratiques de production au sein du programme de PAPAM. Il le fera en abordant les obstacles au changement, qui à son tour adressera aux principaux facteurs de dégradation des ressources naturelles dans les systèmes de production agricole au Mali.
Le déterminant premier et sous-jacent de la dégradation des terres et des ressources naturelles au Mali est l'application de techniques inappropriées de gestion des terres, attribuée à la faible diffusion des connaissances concernant les meilleures pratiques de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE). L'impact des changements climatiques sur ces systèmes d'utilisation de terres affaiblies d’un point de vue environnemental entraîne un risque élevé d'aggravation croissante de la vitesse et de l’ampleur de l'épuisement des ressources naturelles, qui constituent la base de l'agriculture, l'élevage et la foresterie. La hausse prévue des températures, ainsi que la réduction et une plus grande variabilité des précipitations auront un impact négatif sur les saisons agricoles, la productivité des systèmes d'utilisation des terres, la disponibilité en eau, la couverture végétale et la diversité biologique. La migration accrue des personnes et des animaux est prévisible vers les zones à forte pluviométrie, ce qui augmenterait la pression sur les ressources naturelles dans ces régions, et pourrait conduire à des conflits autour de l'accès et de l'utilisation des ressources naturelles.
L’objectif environnemental global du projet est d'accroître et d'élargir l'utilisation des pratiques de GDTE afin d'arrêter, de diminuer et d’inverser le phénomène de dégradation des terres, en mettant l'accent sur les zones où la composante sur les investissements agricoles sera mise en œuvre. Cet objectif sera atteint par l'adoption et la diffusion à grande échelle des technologies de GDTE, en utilisant les services de conseil des secteurs public et privé. Les investissements du projet seront concentrés sur quatre principaux systèmes de production de cultures vivrières (riz et maraîchage irrigués, les céréales pluviales, production fourragère et production animale) dotés d’un potentiel d’accroissement de la productivité reposant sur une demande intérieure confirmée. Ces systèmes de production ont déjà été étudiés par des programmes de recherche, et des techniques innovantes sont facilement accessibles. Dans chaque système de production, un produit agricole de référence et des technologies de GTDE ont été sélectionnés pour garantir leur potentiel de production, des gains de productivité et des impacts environnementaux significatifs. L'objectif est que d'ici la fin du projet, 60% des producteurs bénéficiaires du PAPAM auront adopté des technologies de GTDE. Le projet développera également des services de conseil en GTDE au niveau des organisations communautaires et socioprofessionnelles.
Le projet se traduira par l'amélioration de la résilience des écosystèmes et de la productivité dans les zones agricoles fragiles du Mali. Un suivi sera réalisé à travers le deuxième résultat du projet - un système performant de suivi des impacts agricoles sur les ressources naturelles et les écosystèmes. Le projet vise à élaborer un système de suivi complet des agroécosystèmes choisis, d'ici la fin de l'année 3. Les bénéfices environnementaux du projet seront la réduction du taux, puis le renversement progressif, de la dégradation des sols en augmentant au fur et à mesure les superficies sur lesquelles s’applique la GTDE, par rapport à la situation de référence.
Cette proposition de projet est alignée sur l'UNDAF (2008-2012) et le programme pays du PNUD (2006-2012). Ces cadres de programmation ont été étendues jusqu’en décembre 2014. Elle s'inscrit pleinement dans la quatrième priorité stratégique qui vise à « accroître la sécurité alimentaire, le développement rural et les opportunités d'emploi pour les communautés rurales vulnérables." Le projet est également compatible avec la stratégie du FEM de gestion durable des terres et contribuera directement à la mise en œuvre des programmes stratégiques PS-1 et PS-2 - le PNUD fournissant un appui de premier plan au gouvernement dans le domaine de la GDTE. Le projet est également conforme au Programme Opérationnel PO-15 concernant l'atténuation et la prévention de la dégradation des terres et la désertification. Il est aussi conforme aux principes convenus du Programme d’Invertissent Stratégique (PIS ou SIP en anglais) piloté par le FEM.
Objectif général de l’évaluation fínale:
La présente évaluation, menée à la demande du Gouvernement du Mali, du PNUD et du FEM, a pour objectif de fournir aux partenaires du programme des informations d’appréciation sur la réalisation des produits du projet, de tirer des enseignements et de formuler des recommandations pertinentes pour l’orientation à prendre pour l’atteinte des résultats attendus, la consolidation et la pérennisation des acquis du programme pour des besoins d’extension à d’autres zones géographiques.
Objectifs spécifiques:
Méthodologie :
Le consultant international détaillera dans le rapport initial l’approche méthodologique qui sera suivie pour la réalisation de la mission. Toutefois, le déroulement de la mission devrait comporter les étapes ci-après:
Approche participative:
Lieu de l'étude:
Livrables :
Il est attendu du consultant :
Tous les documents seront rédigés en langue française et remis en formats papier et électronique (Word, Excel et Powerpoint), etc.
NB : toutes les présentations du consultant avec les parties prenantes se feront obligatoirement en Powerpoint.
Tâches du consultant :
Les principales tâches assignées au consultant sont :
Aptitudes Interactives :
Orientation sur les résultats :
Innovation et discernement :
Communication :
Profil du consultant :
Education :
Expérience :
Langues Requises :
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