Date d'arrivée: Mai 2021

Durée de la mission: 6 mois

Lieu: Bangui, République Centrafricaine

Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’association mène environ 200 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 6 millions de personnes dans 22 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et en France.

Découvrez nos valeurs et notre histoire.

Situation et besoins humanitaires

La République Centrafricaine fait partie des pays les plus pauvres du monde. Depuis mars 2013 et la prise du pouvoir par l’ex coalition de groupes armés « Séléka », la Centrafrique traverse une crise politico-militaire très importante entrainant conflit armé et exactions intercommunautaires. L’un des principaux problèmes du pays reste la présence très importante de groupes armés contrôlant ou évoluant sur certaines parties du territoire. Malgré la présence de forces internationales (MINSUCA, Sangaris jusqu’à la fin de l’année 2016), la sécurisation effective du territoire est loin d’être une réalité. Les divisions sociétales, la violence des groupes armés toujours persistante, et l’appauvrissement des populations comme causes directes des conflits politiques et militaires font ainsi de la RCA l’un des pays les plus pauvres du monde, figurant à la 188e place du classement basé sur l’Indice de Développement Humain sur 189 pays.

Au plan politique, l’année 2016 a laissé entrevoir une amorce de transition avec l’arrivée au pouvoir d’un président nouvellement élu et la volonté du nouveau gouvernement de mettre fin aux combats et de proposer un plan de DDR de grande envergure. Cet espoir de sortie de crise reste cependant très fragile, au vu des difficultés dans les négociations avec les groupes armés et l’instabilité chronique qui persiste dans de nombreuses zones.

Cette crise politico-sécuritaire a eu des impacts humanitaires et sécuritaires conséquents, entraînant des déplacements massifs de communautés à l’intérieur du pays ainsi que des mouvements de réfugiés dans les pays frontaliers. Selon le plan de réponse humanitaire 2017-2019, la totalité de la population (4,6 millions de personnes, dont 50% sont des enfants) a été victime de l’une des crises, qui se sont succédé ces dernières années. Plus de la moitié de la population (2,4 millions de personnes) a besoin d'une aide humanitaire d'urgence. Près d’une personne sur deux (48% de la population) se trouve dans une situation d’insécurité alimentaire. En juin 2018, le pays comptait également 557 723 déplacés internes et réfugiés, du fait des conflits armés, des pillages, des violations des droits humains et de la perte de leurs moyens de subsistance. Aujourd’hui, l’Etat centrafricain peine toujours à se relever.

Les services sociaux de base sont dysfonctionnels ou inexistants dans de nombreuses zones. 31% des formations sanitaires ne sont pas fonctionnelles en raison de manque d’équipements, de personnels et de médicaments. Les enfants, notamment dans les zones rurales, ont perdu plus de 2 ans de scolarité.

Les indicateurs de développement sanitaires de la République Centrafricaine sont alarmants, avec notamment un taux de mortalité infanto-juvénile à 129 pour 1000, taux supérieur aux indicateurs de la région Afrique définis par l’OMS (119). Les principales causes de décès chez les enfants de moins de 5 ans sont respectivement le paludisme, les infections respiratoires aigües (IRA) et la diarrhée. Par ailleurs, le système national de santé s’est effondré, en raison des violences généralisées, de la destruction des infrastructures publiques et des pillages. Les organisations humanitaires sur le terrain aident à fournir des services de base, mais la situation générale reste alarmante, moins de la moitié des Centrafricains ayant effectivement accès aux soins de santé. Malgré l’aide, le système de santé reste fragile avec

347 (contre 124 en 2014) des structures de santés partiellement ou totalement détruites sur les 1 008 existantes en République Centrafricaine, soit 34% d’entre elles . En outre, 43% des personnels de santé sont des infirmiers secouristes sans aucune formation appropriée. Les plateaux techniques des Formations sanitaires (FOSA) et des hôpitaux restent insuffisants. Le système de santé est inexistant dans certaines zones, du fait de la fuite du personnel qualifié pendant la crise (de nombreuses FOSA sont gérées par des secouristes, surtout en zone rurale). La crise a entraîné une rupture d’approvisionnement en médicaments dans certaines zones et la dégradation des infrastructures.

Notre action sur le terrain

PUI cible les zones les plus fragiles au cœur desquelles l’approche intégrée des interventions humanitaires menées par la structure sont développées au bénéfice des populations confrontées aux répercussions humanitaires de crises sécuritaires. Avant le coup d’Etat de mars 2013, déjà 1,9 millions d’habitants (soit environ 50% de la population) requéraient une assistance humanitaire (source, CAP 2012). En outre, l’extrême vulnérabilité structurelle se traduit par une faible résistance aux chocs environnementaux, économiques, sécuritaires.

Dans ce contexte, l’intervention de PUI vise à appuyer directement les populations dont les capacités d’absorption des chocs est faible, et à restaurer l’accès aux biens et services de base dans les zones en crise sur des secteurs tels que la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire et les moyens d’existence. L’intervention humanitaire en République Centrafricaine est renforcée par la plateforme logistique que gère PUI à Bangui et les déploiements en province.

PUI en RCA s’appuie sur 3 piliers stratégiques :

  • Renforcer l’accès aux services sociaux de base pour les populations les plus vulnérables dans une logique d’appui aux structures publiques
    Soutenir le relèvement socio-économique des communautés affectées par la crise
    Contribuer à l’efficacité et à l’impact de la réponse humanitaire, notamment en situation d’urgence
  • Contribuer à l’efficacité et à l’impact de la réponse humanitaire, notamment en situation d’urgence

Découvre notre réponse à la crise.

Dans le cadre de nos activités en RCA, nous recherchons un(e) Coordinateur/trice Terrain à Bangui.

Objectif Global

Le/la Coordinateur/trice Terrain est responsable du bon fonctionnement de la base et de la bonne mise en œuvre des programmes développés sur sa zone d’intervention, gérant notamment la sécurité et le management des équipes.

Responsabilités clés du poste

  • Sécurité : Il/Elle est responsable de la sécurité sur sa base.
  • Programmes: Il/Elle coordonne les équipes et s’assure de la bonne mise en œuvre des programmes sur sa base, sous la supervision de son/sa responsable hiérarchique direct/e.
  • Ressources Humaines : Il/Elle supervise l’ensemble des équipes de la base, personnel national et international.
  • Suivi logistique, administratif et financier: Il/elle supervise les volets logistiques, administratifs et financiers sur sa base pour la mise en œuvre des programmes, et s’assure du respect des procédures afférentes, avec l’appui fonctionnel du Coordinateur Logistique, de la Coordinatrice RH, et de la Coordinatrice Administrative et Financiere (CAF) de la mission.
  • Représentation: Il/Elle représente l’association auprès des partenaires, autorités et différents acteurs locaux impliqués sur la zone d’intervention de sa base.
  • Coordination : Il/Elle centralise et diffuse l’information de/vers sa base et consolide le reporting interne et externe des activités mises en œuvre dans sa zone d’intervention avant de le transmettre à son/sa responsable hiérarchique direct/e.
  • Évaluation / Stratégie : Il/Elle participe à l’élaboration de la stratégie et propose de nouvelles interventions en fonction des besoins identifiés dans sa zone d’intervention.

Objectifs spécifiques et activités

ASSURER LA SECURITE DES BIENS ET DES PERSONNES SUR LA BASE

  • Il/Elle s’assure que le plan de sécurité de sa base est à jour, qu’il est connu et compris de chacun (expatriés et nationaux) et que les mesures sécuritaires sont respectées.
  • Il/Elle entretient des relations de confiance avec les acteurs sécuritaires de sa zone tout en gardant la neutralité vis-à-vis de ceux-ci.
  • Il/Elle s’assure de la collecte des informations relatives à la sécurité sur sa zone d’intervention, propose une analyse et diffuse à son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e de manière régulière ou ad-hoc en cas d’urgence.
  • Il/Elle s’assure que les moyens matériels et humains sont suffisants pour assurer une sécurité optimale des équipes, des matériels et bénéficiaires.
  • Il/Elle alerte sans délai son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e en cas de mise en danger des équipes ou des bénéficiaires.
  • Il/Elle s’assure qu’en cas d’incident sécurité (réalisé ou avorté), l’information est diffusée sans délai à son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e et rapportée selon le format Première Urgence Internationale.
  • Il/Elle encadre l’assistant sécu de la base, fait le suivi de ses objectifs et conduit des évaluations régulières.

ASSURER LA MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES ET PROPOSER DE NOUVELLES INTERVENTIONS

  • Il/Elle s’assure de la bonne marche des programmes en cours sur sa base (atteinte des objectifs, respect des calendriers, suivi budgétaire, reporting contractuel,…) et rend compte à son/sa responsable hiérarchique direct/e.
  • Il/Elle s’assure que les bénéficiaires et populations locales comprennent les objectifs du/des projet/s et participent activement à la mise en œuvre.
  • Il/Elle s’assure de la bonne marche des projets sous sa responsabilité et veille au respect des objectifs définis dans la proposition de projet. Notamment, il/elle analyse le suivi des indicateurs définis, rend compte à son responsable hiérarchique, signale toute difficulté rencontrée dans la mise en œuvre et propose des améliorations ou réorientations si nécessaire.
  • Il/Elle suit les activités menées et veille à la mise en œuvre de monitorings et/ou d’évaluations, selon les besoins définis par le programme.
  • Il/Elle s’assure que les pratiques respectent les procédures et formats PUI et sont en adéquation avec la politique d’intervention PUI.
  • Il/Elle met en place un système de coordination formelle, l’anime sur le terrain (réunions, rapports écrits...), et rend compte à son/sa responsable hiérarchique direct/e.
  • Il/Elle s’assure du bon archivage de l’ensemble des documents produits dans le cadre du/des projet/s et s’assure que les sources de vérification mentionnées dans les proposals sont disponibles.
  • Il/Elle propose de nouvelles interventions et les discute avec son/sa responsable hiérarchique direct/e. Il/Elle participe à l’identification de besoins sur la base de TOR et avec validation de son/sa responsable hiérarchique direct/e.
  • Lors de la définition de nouvelles opérations, il/elle coordonne les départements techniques concernés, les équipes support administratives et logistiques afin de préparer des propositions de projet complètes et conformes aux formats des bailleurs et aux règles internes de Première Urgence Internationale.
  • Il/Elle participe à l’élaboration de la Stratégie de la mission et pilote le travail au niveau de la base.

SUPERVISER LES EQUIPES DE PERSONNEL NATIONAL ET INTERNATIONAL SUR SA BASE

  • Il/Elle supervise l’ensemble des équipes nationales et internationales sur sa base.
  • Il/Elle encadre le/s expatrié/s de sa base, fait le suivi de leurs objectifs et conduit une évaluation intermédiaire et finale.
  • Il/Elle participe au processus de recrutement ainsi qu’à toute décision de mettre fin à un contrat de travail du personnel national sur sa base.
  • Il/Elle s’assure du respect du Règlement Intérieur de Première Urgence Internationale sur sa base.
  • Il/Elle suit avec l’administrateur/trice base la gestion administrative du personnel national, en particulier des opérations de paie, du suivi des absences, de la constitution et mise à jour des dossiers du personnel ainsi que leur archivage.
  • Il/Elle veille à ce que tous les salariés nationaux aient une évaluation écrite au moins une fois par contrat et par an.
  • Il/Elle assure ou délègue l’intégration de tout nouveau salarié sur sa base, et s’assure en particulier que le contexte des programmes mis en œuvre, les règles de sécurité, les procédures logistiques, administratives, RH et financières, ainsi que les procédures d’utilisation des moyens de communication et de transport soient expliqués et compris.
  • Il/Elle complète la formation du personnel expatrié et local (appui organisationnel, méthodologique, technique éventuellement, organisation de formations…).
  • Il/Elle prépare ou délègue la rédaction des profils de poste des expatriés à remplacer ou à recruter et les diffuse pour validation à son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e.
  • Il/Elle prépare les profils des postes nationaux sous sa supervision directe, valide les profils de postes nationaux rédigés par le/s responsable/s programme/s de sa base et les diffuse pour validation à l’Administrateur/trice mission et tout autre référent potentiellement concerné (selon le poste).
  • Il/Elle définit l’organigramme de sa base en coordination avec les Coordinateurs Support et le fait valider par le son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e.
  • Il/Elle veille à la gestion d’éventuels conflits interpersonnels sur sa base et rapporte à son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e dans le cas où il/elle ne parvienne seul/e à régler le différend.
  • Il/Elle est le garant de l’image de PUI dans sa zone d’intervention et veille à ce titre à ce que l’ensemble du personnel sous sa responsabilité ait un comportement en adéquation avec les valeurs défendues par l’organisation et respectueux de la culture locale.
  • Il/elle construit et maintient une dynamique d’équipe permettant la bonne réalisation des objectifs PUI dans sa zone d’intervention.

ASSURER LE SUIVI LOGISTIQUE, ADMINISTRATIF ET FINANCIER DE LA BASE

  • Il/Elle appui le/la Logisticien/ne Base afin d’assurer l’approvisionnement de la base (support et programme) en veillant à ce que les procédures internes et bailleurs soient respectées et que les engagements soient conformes aux budgets disponibles.
  • Il/Elle appui le/la Logisticien/ne Base à ce que la base (bureau) dispose des équipements minimum convenables au travail des équipes, dans des conditions de sécurité optimales et s’assure qu’un suivi et des inventaires réguliers soient réalisés.
  • Il/Elle appui le/la Logisticien/ne Base dans la gestion du parc de véhicules et plus globalement dans le suivi du fonctionnement et assure l’entretien des équipements rattachés à sa base.
  • Il/Elle s’assure que le/la Logisticien/ne Base mette en place les procédures de gestion de stock en vigueur sur les missions de PUI
  • Il/Elle valide les différents contrats permettant le fonctionnement de sa base : bail, assurance, VHL, contrats cadres…
  • Il/Elle supervise l’optimisation des coûts, il/elle utilise les suivis budgétaires à cette fin et s’assure du bon approvisionnement financier de sa base.
  • Il/Elle participe à l’analyse collective (techniques, administration et logistique) des suivis budgétaires, détecte les écarts et appui les équipes de la base (Responsable de Projet, Log, Admin base) dans la prise de décision et fait remonter les alertes le cas échéant.
  • Il/Elle s’assure que la comptabilité est communiquée au/à la Coordinateur Administrafif Financier selon le calendrier établi.
  • Avec l’Administrateur/trice Base, il/elle suit la trésorerie de sa base et supervise les paiements.
  • Avec l’Administrateur/trice Base, il/elle s’assure qu’un système de contrôle interne est en place sur sa base.
  • Il/Elle s’assure du respect de la procédure d’engagement des dépenses et participe à la validation des dossiers d’achat.

ASSURER LA REPRESENTATION DE PUI DANS LA ZONE COUVERTE PAR SA BASE

  • Il/Elle représente l’association auprès des acteurs locaux, qu’ils soient officiels ou non, et s’assure que de bonnes relations soient entretenues avec chacun d’entre eux dans le respect des principes de neutralité et d’indépendance de PUI.
  • Il/Elle participe aux principales réunions de coordination externe et en est un membre actif.
  • Il/Elle assure et coordonne avec ses équipes la représentation de PUI dans le domaine du projet mis en œuvre.
  • Il/Elle veille aux bonnes relations entre PUI et les autres acteurs : autorités administratives, traditionnelles, UN, ONG… notamment en développant une communication active avec elles.
  • En cas de visite Bailleur, il/elle participe à l’organisation et à la mise en œuvre de la visite.

ASSURER LE REPORTING ET LA CIRCULATION DE L’INFORMATION

  • Il/Elle supervise la rédaction des rapports bailleurs des programmes mis en œuvre sur sa base et consolide les parties techniques rédigées par le/s responsable/s et/ou support de la base.
  • Il/Elle envoie les rapports internes et externes à son/sa supérieur/e hiérarchique direct/e en respectant les délais de validation interne (sitrep, rapport d’incident) et échéances contractuelles externes (rapports de projets).
  • Il/Elle organise la circulation de l’information de la base vers la coordination et de la coordination vers la base (Sitrep périodique et ad-hoc).
  • Il/Elle participe aux réunions de coordination interne dont il/elle est un membre actif.
  • Il/elle rédige des documents de capitalisation en respectant les outils PUI ;
  • Il/elle s’assure que les rapports de passation sont rédigés avant les fins de contrat de travail des expatriés sur sa base et communiqués aux personnes concernées
  • Il/elle est l’interlocuteur direct et privilégié du Chef de mission et de la coordination ;
  • Il/elle est garant de la diffusion de la documentation technique PUI

Profil

Formation : Gestion de projet

Expérience

  • Minimum 3 ans dans l'humanitaire
  • Expérience en management

Connaissances et aptitudes

  • Excellente qualité rédactionnelle
  • Connaissances en gestion de projets
  • Gestion financière
  • Gestion des Ressources Humaines
  • Maîtrise du Pack Office

Qualités du candidat

  • Capacité à travailler de façon autonome avec prise d’initiative et sens des responsabilités
  • Bonne résistance au stress
  • Sens de la diplomatie
  • Capacité d’analyse
  • Capacité d’adaptation et souplesse d’organisation
  • Organisation, rigueur et respect des échéances
  • Capacité à travailler et manager de manière professionnelle et mature
  • Capacité à représenter les activités et le mandat de PUI auprès des autorités locales
  • Capacité à intégrer l’environnement local sous ces aspects politiques, économiques et historiques

Langues parlées : Français obligatoire

Conditions proposées

  • Salarié en Contrat à Durée Déterminée
  • Date de Début : Mai 2021
  • Salaire brut mensuel : de 2 200 à 2 530 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PUI
  • Frais pris en charge notamment transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…
  • Assurance comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance
  • Hébergement en maison collective
  • Frais de vie (« Per diem »)
  • Régime de Break: 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break
  • Régime de Congés Payés : 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois

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