Le PAM est pour la diversité. Il s'engage à respecter le principe de l'égalité des chances en matière d'emploi pour tous ses employés et encourage les candidats qualifiés à postuler sans distinction de race, de couleur, d'origine nationale, de milieu ethnique ou social, d'information génétique, de sexe, d'identité et/ou d'expression sexuelle, d'orientation sexuelle, de religion ou de croyance, de statut VIH ou de handicap.

Titre du poste : Associé au Programme (Nutrition) (G6) Fixed Term Gao

Lieu d’affectation : Gao

Type de contrat : Fixed Term G6

Unité/Division : Programme/ Nutrition

A PROPOS DU PAM

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations-unies est la plus grande agence humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde. La mission du PAM est d'aider le monde à atteindre la faim zéro. Chaque jour, le PAM travaille dans le monde entier pour faire en sorte qu'aucun enfant ne se couche le ventre vide et que les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, puissent avoir accès aux aliments nutritifs dont ils ont besoin.

La nouvelle approche améliorée du PAM pour lutter contre la dénutrition infantile met l’accent sur l’intégration des programmes d’urgence et de développement notamment en offrant un ensemble de paquet intégré d'activités spécifiques et sensibles à la nutrition dans les sites de convergence centrées sur la fenêtre d’opportunité des 1000 premiers jours de l’enfant et aussi, une approche à base communautaire avec pour objectif d’améliorer l’accès aux services de nutrition préventifs et curatifs utilisant toutes les plateformes du programme intégré (FFA/SAMS, Nutrition et alimentation scolaire). Les partenariats avec le gouvernement, les organismes des Nations Unies, les organisations non gouvernementales, les entreprises du secteur privé, les institutions et les fondations privées sont donc primordiaux pour que le PAM puisse jouer son rôle et assurer la meilleure nutrition possible.13,5% pour la région de Gao.

CONTEXTE ET ORGANISATION

Le Mali est actuellement l'épicentre de l'instabilité au Sahel. La marginalisation et l'accès limité aux services et aux opportunités, combinés aux tensions intercommunautaires, ont contribué à l'expansion des groupes armés non étatiques, au trafic illicite et à l'extrémisme. Ces dernières années, l'insécurité s'est propagée du nord du pays à faible densité de population à son centre plus densément peuplé, qui représente une part importante de la production agricole et plus de 300 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays ont été enregistrées.

La situation sociopolitique reste très instable pendant cette transition. Selon les résultats du cadre harmonisé de mars 2021, l’analyse de la situation de l’insécurité alimentaire aiguë actuelle et projetée indique que d’octobre à décembre 2021 environ 57 543 personnes sont en phase d’urgence soit 0,27%, 1 187 363 personnes sont en phase de crise soit 5,43% de la population. Le nombre de personnes se trouvant en phase sous pression est de 3 585 989 soit 16,53%. De juin à août 2022, 172 868 soit 0,80% de la population sont identifiées en urgence, 1 708 133 soit 8,29% de la population en crise. Le nombre de personnes se trouvant dans la phase 2 est de 4 533 157 personnes soit 20,89% de la population du pays.

La malnutrition reste un problème de santé publique majeur au Mali avec la prévalence de la malnutrition aiguë estimée à 10% dont 6 régions sur 11 ont un seuil supérieur à 10%.

La situation sécuritaire se caractérise par une criminalité récurrente (braquages, conflits intra et intercommunautaires, vols, assassinats), la présence de groupes armés incontrôlés, et la menace terroriste. Pendant que les forces conjointes (MSA, le GATIA, les FAMAs et la force Barkhane) s’engagent dans une lutte antiterroriste, notamment le long des frontières Mali-Niger et Mali-Burkina. Les groupes radicaux s'appuient sur les tensions persistantes et sur la frustration généralisée pour gagner en influence et semer la terreur dans la zone à travers des représailles et des attaques asymétriques contre les populations considérées comme proches aux forces d’interposition et aux groupes d’opposition armée. A cela s’ajoutent les conflits intercommunautaires. L’ensemble de ces évènements engendrent des déplacements massifs des populations dans le cercle.

Selon les analyses du cadre harmonisé de mars 2021 en période courante, les cercles d’Ansongo et Ménaka sont en phase de crise. soit 88176 personnes. Par ailleurs en période projetée juin-août 2022 les cercles de Gao et celui d’Ansongo seront en phase 3 cette situation est très alarmante dans la région de Gao. Selon la même source (CH mars 2021) la situation nutritionnelle selon la MAG issue de l’ENSAN pour la période courante et de la médiane MAG issue de la série SMART, reste préoccupante dans le pays à cause entre autres des mauvaises pratiques alimentaires, du déficit alimentaire et de l’insécurité civile qui limite l’accès aux services sociaux de base et de la prévalence élevée des maladies liées aux mauvaises conditions d’hygiène.

Les disponibilités céréalières sont moyennes et en baisse par rapport à celles du mois passé. Le prix de la principale céréale (mil) est en hausse par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les conditions générales d’élevage sont dans l’ensemble moyennes. (Source rapport SAP).

Le rapport de la Commission Mouvement de Populations (CMP) montre une augmentation du nombre de personnes déplacées au Mali. Le nombre de PDIs est en effet passé de 402,000 personnes (rapport CMP septembre 2021). Cette augmentation est due à des violences variées dans les régions de Tombouctou, Gao et Mopti. En effet, ces violences ont provoqué le déplacement de populations de leurs villages et hameaux pour trouver refuge dans les localités où la situation sécuritaire semble plus calme

Les résultats du dernier rapport ENSAN de février montre que la soudure pastorale sera plus difficile que d’habitude au Sahel Occidental, au Centre et au Nord du pays à cause du déficit de biomasse et de l’insécurité qui limite l’accès à certains parcours pastoraux. La situation des Pâturages dans le cercle d’Ansongo est mauvaise/très mauvaise avec un taux de (61%) ; cela sexplique par une pression inhabituelle des communautés sur le pâturage.

En plus de la dégradation de la diversité alimentaire et nutritionnelle, la COVID-19 a entrainé une baisse des revenus des ménages, l’absence des marchés, la limitation des activités par peur d’attraper la COVID-19, de difficultés de mouvement lié aux restrictions de voyage et des pertes d’emploi des chefs de ménages, mais aussi pour subvenir à ses besoins fondamentaux dans un contexte où les services et les systèmes sociaux sont affaiblis dans certaines zones.

RESPONSABILITÉS CLÉES (non exhaustives)

Sous la supervision directe du Chef de programme de Gao et la supervision technique du Chargé de programme Nutrition du CO, le Programme Associate sera responsable des tâches suivantes pour la région de Gao, Menaka et Kidal :

  1. Suivre les programmes nutritionnels/santé via un contact régulier avec les autorités gouvernementales ; ainsi que via des supervisions régulières sur le terrain des programmes nutritionnels (s’assurer de la mise en place des programmes conformément aux accords et procédures PAM, du respect du protocole national de prise en charge nutritionnel, de la bonne gestion des ressources, de la bonne tenue des outils / statistiques, rencontre des bénéficiaires etc.)
  2. Identifier les problèmes / besoins (matériels, formations, intrants, outils de suivis / supervision etc.) des programmes nutritionnels/santé (sous le pilier Urgence et Résilience) ;
  3. Faire des propositions d’améliorations / solutions et suivre la mise en place de ces propositions – Notamment renforcer les capacités des équipes gouvernementales / partenaires ;
  4. Entreprendre des visites régulières sur le terrain afin d’évaluer la situation des enfants, des femmes enceintes et allaitantes en termes d’accès à la nourriture et aux centres de santé / nutrition.
  5. Identifier les besoins en matière de nutrition et proposer une réponse adéquate ;
  6. Identifier les besoins / problèmes des agents de suivi nutrition du PAM, proposer des améliorations / solutions et suivre la mise en place de ces propositions – renforcer les capacités des agents de suivi nutrition PAM ;
  7. Si besoin, proposer des modifications / nouveaux outils en fonction des besoins ;
  8. Participer au développement des modules de formation en fonction des besoins identifies et à leur mise en place (préparation de budget, planning, préparation/organisation, coordination avec les partenaires, éventuellement dispenser la formation en fonction du type de formation);
  9. Suivre l’évolution du contexte (situation sanitaire, épidémique, wash, nutritionnel, de sécurité alimentaire, déplacement de population etc. - recueil d’informations auprès des différents partenaires : ONGs, représentants des différents ministères etc et collaboration avec unité VAM). Faire un point mensuel (ou immédiat si urgence) avec recommandations / propositions au chargé de programme nutrition.
  10. Compiler et compléter l’analyse mensuellement les rapports nutritionnels (en tenant compte du contexte). Faire un retour au chef de programme – Faire un rapport mensuel des activités nutrition / santé
  11. Contribuer aux planifications du bureau en matière d’activité nutrition / sante (conseil, vérification, compilation,…)
  12. Participer aux ateliers/réunions nutrition/santé avec les partenaires et faire un retour sur les points importants au coordinateur urgence et chargé de programme nutrition.
  13. Rechercher et intégrer de nouveaux partenaires pour l’exécution des activités de nutrition

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