Depuis décembre 2013, la République centrafricaine (RCA) traverse un conflit violent et ses institutions connaissent une crise profonde. Plus d’un million de personnes ont été déplacées et toutes les parties au conflit ont été impliquées dans de graves violations et abus des droits de l’homme ainsi que du droit international humanitaire (DIH). Ces violations et abus incluent le meurtre, la torture, les violences sexuelles et celles basées sur le genre. On estime qu’entre 3.000 et 6.000 personnes ont été tuées depuis le début de la crise de 2013. Ces chiffres ne reflètent pas l’ampleur réelle des crimes commis et leur impact sur la société centrafricaine. Le pays est encore dans une situation d’instabilité et presque toutes les zones habitées en dehors de Bangui sont toujours sous le contrôle ou l’influence des groupes armés. L’impunité totale pour les crimes commis lors des précédents conflits et la faiblesse des institutions centrafricaines sont les causes majeures du conflit en cours.
Cette situation a conduit les autorités centrafricaines, appuyées par la communauté internationale, à prendre des mesures destinées à lutter contre l’impunité pour les crimes graves qui ont été commis. C’est ainsi qu’en août 2014 est intervenue la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Gouvernement centrafricain et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unions pour la stabilisation en Centrafricaine (MINUSCA). Par ce Mémorandum, le Gouvernement s’était engagé à créer par voie législative, une Cour pénale spéciale (CPS).
Tout en étant d’essence nationale, la Cour s’inspire du droit et des pratiques internationales en vigueur au sein des juridictions internationales et la loi qui la créée, prévoit un mécanisme de collaboration avec la Cour Pénale Internationale à La Haye. La composition de cette Cour est mixte avec en son sein des magistrats nationaux et des magistrats internationaux.
Soutenant l’initiative de la Centrafrique de lutter contre l’impunité des violations des droits de l’homme, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, par la résolution 2301 (2016), a confié à la MINUSCA au nombre de ses tâches prioritaires, de faciliter la coordination et la mobilisation de l’appui bilatéral et multilatéral en faveur de la mise en place et du bon fonctionnement de la Cour pénale spéciale. Aux mêmes fins, le Conseil de sécurité a demandé à la Mission de fournir une assistance technique aux autorités centrafricaines, en association avec d’autres partenaires internationaux. C’est dans ce cadre que la MINUSCA et le PNUD ont élaboré un projet conjoint d’appui à la CPS, qui a été signé par le Gouvernement et les Nations Unies et co-signé par les ambassadeurs des Etats Unis et de la France en RCA, le 26 août 2016.
L’opérationnalisation de la CPS est actuellement dans sa phase active et déjà le Procureur Spécial, son adjoint et ses deux substituts de même que deux juges d’instruction nationaux, une juge d’instruction internationale, un juge de la Chambre d’accusation spéciale nommés et le greffier en chef, cinq greffiers, le secrétaire en chef du parquet spécial et trois secrétaires du parquet, nationaux ont déjà prêté serment et pris leurs fonctions. Une juge internationale, est également nommée. Elle prêtera serment très prochainement.
Dans le cadre de leur appui au bon fonctionnement de la CPS, le PNUD recrute un Assistant Local à la Sécurité de la Cour Pénale Spéciale. Il sera chargé d’assister le Spécialiste Sécurité de la CPS dans la mise en œuvre du plan de sécurité de la Cour et de son personnel.
Structure hiérarchique :
L’Assistant Local à la Sécurité de la Cour Pénale Spéciale travaille sous la supervision directe du Spécialiste Sécurité de la CPS.
Impact des résultats
Les résultats clés ont un impact sur la prise en charge de personnel, des biens et équipements de la Cour Pénale Spéciale en ce qui concerne leur sûreté et sécurité afin de garantir le succès dans l’opérationnalisation de la CPS.
Compétences requises :
Compétences et Facteurs Critiques de Réussite :
Compétences fonctionnelles et opérationnelles :
Gestion et Leadership :
Compétences Corporatives :
Valeurs/Ethique
Gestion des relations
Leadership personnel et efficacité
Education:
Experience:
Connaissances linguistiques:
Connaissances informatiques
Important applicant information
All posts in the SC categories are subject to local recruitment.
Applicant information about UNDP rosters
Note: UNDP reserves the right to select one or more candidates from this vacancy announcement. We may also retain applications and consider candidates applying to this post for other similar positions with UNDP at the same grade level and with similar job description, experience and educational requirements.
Workforce diversity
UNDP is committed to achieving diversity within its workforce, and encourages all qualified applicants, irrespective of gender, nationality, disabilities, sexual orientation, culture, religious and ethnic backgrounds to apply. All applications will be treated in the strictest confidence.
Scam warning
The United Nations does not charge any application, processing, training, interviewing, testing or other fee in connection with the application or recruitment process. Should you receive a solicitation for the payment of a fee, please disregard it. Furthermore, please note that emblems, logos, names and addresses are easily copied and reproduced. Therefore, you are advised to apply particular care when submitting personal information on the web.
Contract Duration: 12 mois
This vacancy is archived.